Bonjour à toutes et tous ! Pour bien commencer la semaine, Grobeber vous propose un plat régional, apprécié des petits et des grands, qui figure même au menu des meilleurs restaurants. Il accompagne délicieusement les civets et autres préparations giboyeuses. Quoi ? C’est du chauvinisme ? Ben voui, je l’avoue… Mais que voulez-vous, aussi loin que remontent mes souvenirs culinaires d’enfance, il était déjà là ce cher gratin dauphinois !
Celle-ci vient de la région du Royans (Vercors)
Faire chauffer le four (thermostat 6)
- Eplucher 1 kilo de belles pommes de terre dites de Hollande et les sécher dans un torchon
- Prendre un plat de grandeur suffisante et qui supporte le four, le frotter entièrement à l'ail (on peut supprimer l'ail, mais c'est grand dommage), le beurrer copieusement partout.
- Couper les pommes de terre en lamelles, aussi minces que possible, remplir le plat jusqu'à un centimètre du bord en salant et poivrant raisonnablement entre chaque couche.
- Quand le plat est rempli, laisser couler dessus, de façon à couvrir le tout, de la crème assez légère dite “ fleurette ”. Si besoin, délayer de la crème épaisse avec du lait pour la rendre plus fluide.
- Saler de nouveau et poivrer, la crème affadissant toujours un peu. Mettre des morceaux de beurre un peu partout.
- Mettre le plat au four pendant 1 h – 1 h 30
Ne toucher au gratin sous aucun prétexte. (Ben si quand il est cuit, on peut le manger quand même je vous rassure!! mdr)
Surtout, ne pas ajouter d’œufs ou de fromage : les premiers enlèvent l'onctuosité du gratin en laissant à l'intérieur des morceaux d'œufs brouillés et le fromage en dénature le goût.
Bon là, je rajoute mon grain de sel une fois de plus (qui a dit, c’est une habitude ??) pour rassurer ceux qui mettent du fromage râpé. Le gratin dauphinois, comme le cassoulet ou tant d’autres plats régionaux a plusieurs écoles qui maintiennent mordicus que leur recette est la seule et unique valable !!
Mais après tout, l’essentiel est de se faire plaisir et de se régaler !! Et sur ces bonnes paroles, je cours éplucher mes patates car il faut toujours un volontaire pour cette corvée !
Dis donc, Grobeber, subitement je pense à une chose : toi et moi, l’Iséroise et la Drômoise, ne sommes-nous pas aussi le « gratin dauphinois » ? mdr:
|