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Le 12/11/2010 à 09:08:53Il était une fois @ par redac |
Les aventures extraordinaires de Nounouille |
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TROISIEME VOYAGE
Hello ! Pour ce troisième voyage, nous innovons un peu. En effet, nous avons un troisième passager.
Ce fidèle lecteur du Mag et de nos aventures me l’avait gentiment demandé. Voilà donc pourquoi, aujourd’hui, nous nous serrons un peu pour laisser une petite place à Wonkawilly.
Vérification obligatoire du matériel : Wonka t’es mignon avec ce casque : on dirait un motard de l’espace…Euh je dépose sur tes genoux une bassine. La première fois, l’estomac est malmené ! Bon allez zou, trêve de blabla, on décolle direction….chuuuut, c’est une surprise !
Broum Broum Broum, wizzz, wizzz, wizzz, sboing sboing sboing !! Nounouille, cesse de te moquer de notre invité. Tu n’avais pas meilleure mine lors de ton premier déplacement. Attention, on arrive, vous pouvez détacher vos ceintures. Pschittt, j’ouvre la porte. Terminus : tout le monde descend. Mais restons groupés pour le moment, j’ai eu ma dose de mauvaises surprises !
Bon, à priori, nous sommes en pleine nature. Il fait chaud, même très chaud. Il y a des grands roseaux (coin idéal pour planquer l’engin) et j’aperçois un immense cours d’eau. C’est sûrement un fleuve. Les moustiques sont agressifs, nous sommes dans une zone marécageuse. Je vois des canards s’envoler et plus loin une colonie d’ibis. Ibis ? Roseaux ? Fleuve ? Chaleur ? Oh mes amis, mes amis, je crois bien que nous sommes au bord du Nil dans l’Egypte antique ! Quel bonheur ! J’en ai tellement rêvé…
Que dis-tu Wonka ? Tu as entendu du bruit au milieu des roseaux… Sûrement Nounouille qui boit un coup. Houla, mais attention !! Nounouille, regarde où tu mets tes sabots ! C’est infesté de crocodiles par ici ! Bon, ne restons pas là et partons plutôt à la découverte de la civilisation. Le compteur de la machine indiquait – 1250 ans avant JC. Donc si j’en crois ce vieux manuel d’histoire, nous sommes sous le règne du grand pharaon Ramsès II. Ah, un petit détail, Wonka, ôte tes vêtements de fermier et enroule ce drap blanc autour de ta taille. Indispensable si on veut se fondre dans la population !
Une fois vêtus façon couleur locale, nous avançons sur un chemin qui longe le Nil. Nous croisons beaucoup d’Egyptiens, affairés à transporter de la nourriture, à pêcher ou puiser de l’eau. Tous nous saluent très respectueusement. J’apprécie le changement !
Une grande cité s’étend sur l’autre rive. Il s’agit de Memphis. Nous devons absolument visiter cette grande ville. Ma Nounouille, tu vas adorer, je peux te le promettre ! Mais comment traverser ce fleuve ? Pas de pont à cette époque et pas question de nager ! La seule solution est de monter à bord d’une felouque. Et voilà Wonka qui fait des grands signes sur la berge tout en hélant une de ces embarcations. Tu crois que ça marche ici le bateau-stop ? Grande surprise : une grande felouque détourne sa trajectoire pour se diriger vers nous. L’équipage jette une planche sur la rive pour nous permettre de grimper. Les marins nous accueillent avec déférence et nous installent sur le pont à l’ombre d’un grand parasol fabriqué avec des feuilles de palmiers tressées. Ils apportent aussitôt du fourrage à ma Nounouille et la caressent longuement et avec grand respect. Ils nous servent du poisson grillé, un panier de dattes fraîches et une bière délicieuse, boisson très populaire à base de froment, d’orge et de dattes. Nounouille est épatée !! Ben dis donc, ils savent recevoir par ici ! Et mon petit Wonka sirote sa bière d’un air béat… Après cette mini-croisière fort agréable, nous arrivons au port de Memphis.
Quelle animation par ici ! Les quais fourmillent de monde. Mais quand nous descendons à terre, tout le monde s’écarte en se prosternant. Nounouille commence à être vraiment intriguée par ces comportements inhabituels. Enfin, nous arrivons devant l’enceinte d’un grand monument. Ma Nounouille, j’ai le plaisir de te faire découvrir le grand temple de la déesse Hathor (ou à raison ?) je t’explique : Hathor est la déesse qui a allaité le roi Horus (le disque solaire ou encore le pharaon) et elle est symbolisée par une vache. Voilà pourquoi ma belle tout le monde te saluait ! Tu es l’incarnation vivante de la déesse. Il y a également Apis, le taureau noir sacré. Ah ? Et je peux le rencontrer où cet Apis ? Ah cette Nounouille, toujours prête à conter fleurette ! Soudain, un important groupe de prêtres entourent ma vache, lui passent des colliers de fleurs autour du cou et l’emmènent en procession jusqu’à l’intérieur du temple dans lequel nous, pauvres mortels, ne sommes pas autorisés à pénétrer. Rendez-vous au débarcadère en fin de journée ma Nounouille !
Wonka et moi flânons au marché au milieu des étals regorgeant de marchandises. Waouh, le beau collier en lapis-lazuli ! Euh, Wonka… 1 000 debens, ça fait combien de pictoches à ton avis ?? La chaleur augmente en début d’après-midi et les rues se vident. Nous trouvons refuge dans une taverne tenue par un certain Wonkhénaton qui nous débouche une jarre de vin. Tenez, goûtez-moi ça, vous m’en direz des nouvelles, c’est du « breuvage d’Horus ».
Pendant que mon ami discute vignoble avec son lointain ancêtre, je m’approche de l’occupant d’une table voisine. Depuis un moment, j’étais fascinée par ce personnage… Euh, pardon de te déranger, mais je vois que tu possèdes une tablette de cire, des rouleaux de papyrus et un calame. Tu es scribe, n’est-ce pas ? Oui, je suis scribe royal. Mon nom est Brijounetsout. Quelle fabuleuse rencontre !
La conversation est passionnante mais le temps défile à toute allure et je reçois un bip d’avertissement sur mon petit boitier. Il est temps de regagner notre vaisseau. Si nous dépassons une journée, nous ne pourrons plus rejoindre Vacheland. Mais j’avoue que j’ai du mal à partir… je m’installerai bien ici pour remplir des papyrus avec des histoires loufoques que j’irai raconter aux enfants du pharaon !! Allez Wonka, il faut prendre congé… De retour au port, je me demande vaguement inquiète si Nounouille sera là à temps. Je l’aperçois qui arrive et je remarque sa démarche altière… Contente de la retrouver, je lui saute au cou. Tssst, me dit-elle, moins de familiarité avec l’incarnation de la déesse Hathor. Cela ne sied pas à mon statut d’animal sacré. Non mais je rêve !! Madame se la joue mégalo ? Après tout, si tu veux rester ici, c’est ton affaire. Je trouverai bien une autre vache à Vacheland… Meuh non ma Brijou, me dit-elle, je te fais marcher. C’est vrai que j’ai été traitée royalement ici mais c’est pas des rigolos les prêtres du temple ! J’ai passé la journée sur un trône à respirer de l’encens et écouter leurs monotones psalmodies. Je finirai par mourir d’ennui. Je préfère tes chansons ma Brijou, même si elles ne racontent que des bêtises.
Nous quittons donc Memphis et retraversons le Nil sur un esquif plus modeste mais les fellahs sont très heureux de nous transporter.
Nous repartons avec de beaux souvenirs et quelques babioles pour notre musée… Un scarabée porte-bonheur, une statuette d’Hathor, du matériel de scribe. Wonka serre précieusement dans ses bras une grande amphore pleine de bière. C’est pour Julot, Manech, Dru et Pelot, me dit-il !
Au pied de notre machine, un énorme crocodile fait sa sieste. On s’en débarrasse comment de ces monstres ? Et là, ma Nounouille s’approche de lui, lui meugle je ne sais quoi et il s’en va gentiment. Devant mon air stupéfait, Nounouille m’explique : il s’agit de Sobek, le dieu crocodile qui annonce la crue du Nil. Entre dieux, on se comprend n’est-ce pas ? Vous voulez que je vous dise : elle est épatante cette petite vache-là ! Mais ce petit voyage en Egypte a quand même laissé des traces…
Depuis notre retour à Vacheland, elle me harcèle pour que j’achète des bandelettes de gaze ! Non mais vous me voyez en train d’expliquer au pharmacien que c’est pour momifier ma vache !!
Alors, Wonk, heureux ? Tu vas faire des jalouses ! Hihi…
A bientôt pour une prochaine aventure.
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Le 29/10/2010 à 11:05:41Il était une fois @ par redac |
Les aventures extraordinaires de Nounouille |
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DEUXIEME VOYAGE
Après avoir pris un petit temps de récupération pour nous remettre de nos dernières émotions et aussi pour procéder à quelques réglages urgents, Nounouille me fit un clin d’œil et me demanda si on repartait bientôt…
Mes champs étaient récoltés et semés. Le mauvais temps régnant sur Vacheland me rendant morose, c’est avec enthousiasme que j’accédais à sa requête.
Check-list effectuée, j’enclenche la manette et la pousse jusqu’en 17 000 ans avant notre ère…
Fouiiiiit…Broum Broum Broum, wizzz, wizzz, wizzz, sboing sboing sboing !!
Terminus ! Tout le monde descend ! s’époumone Nounouille… Holla, doucement, pas deux fois les mêmes erreurs ok ? Je vais d’abord m’assurer qu’il n’y a pas de danger immédiat…
Bon tout a l’air calme. Après avoir camouflé notre machine à l’aide de branchages, nous voici toutes deux parties en repérage. Ouf ! Pas de tremblement de terre cette fois-ci remarque Nounouille rassurée. C’est normal, il y a longtemps que tous les dinosaures ont disparu de la surface du globe. Nous sommes à la préhistoire. Mais tu sais, il y a quand même de grosses bêtes carnivores très dangereuses. Tiens par exemple, le lion des cavernes qui fait dans les 300 kgs ou le tigre à dents de sabre avec des canines de 18 cm…Tu as aussi l’ours des cavernes qui atteint 3,50 m quand il est dressé sur ses pattes arrière.
Mais… m’interrompt Nounouille en faisant de grands yeux ronds, tu pourrais peut-être me parler de mes ancêtres au lieu de vouloir me faire peur avec tes histoires de bêtes sanguinaires…
Hein, oh oui, pardon ma belle ! Alors côté herbivores, si je me souviens bien, il y a le fameux mammouth, le rhinocéros à poil laineux, le renne, le bison et bien sûr ton plus proche aïeul, l’aurochs dont les cornes pouvaient parfois atteindre un mètre !!
Chemin faisant, nous arrivons devant l’entrée d’une caverne. Est-ce l’antre d’un fauve ? Apparemment non car j’aperçois des traces de feux… Il y a des humains ici ! Chouette, me fait Nounouille, on va pouvoir taper la causette !
Ben, euh… pas très emballée moi ! Et voilà ma vache qui se moque de moi ! Dis donc, t’es une vraie poule mouillée ma Brijou ! Allez hop j’entre ! Qui m’aime me suive…
Nounouille, voyons !! On n’entre pas chez les gens comme ça ! C’est incorrect et ça peut aussi être dangereux. Tu m’écoutes oui ? Bien sûr que non… elle n’en fait qu’à sa guise, cette tête de mule.
Je la suis donc, bon gré mal gré. Brrr, il fait sombre par ici. Je m’accroche à la queue de Nounouille pour ne pas m’égarer. Nous nous enfonçons dans les entrailles de la terre.
Soudain au détour d’un boyau, une lueur éclaire faiblement la paroi. Nounouille s’élance gaiement vers la lumière en poussant de joyeux meuglements. Je ne peux m’empêcher de la maudire car ce que je craignais se réalise alors. Nous voici entourées d’une dizaine d’hommes à la mine farouche et armés de grandes sagaies ! Sous la menace de leurs armes, nous avançons jusqu’au centre de la caverne où brûle un grand feu. Toute la tribu est rassemblée et me paraît bien agitée. Je ne comprends rien à ce qu’ils racontent ! Puis, tout s’enchaîne très vite. Ils me confient à la garde des femmes et emmènent Nounouille dans une galerie. Quelle angoisse !
Mes gardiennes m’examinent de près, tirent sur mes vêtements (une salopette toute propre !), tripotent mes cheveux et veulent me chiper mes lunettes et ma montre. Ca va aller oui ? Je me lève et me précipite dans la galerie où j’ai vu disparaître ma vache. Et là, je vois Madame qui pose pour la postérité ! Brijou, tu as vu ? Ils peignent mon portrait sur la paroi rocheuse, à côté d’un gros bison. Ces gens-là ont vraiment du goût, pas vrai ? C’est plutôt toi qui as du goût ma pauvre Nounouille ! Les hommes préhistoriques, du moins, nous le présumons, reproduisaient les scènes de leur chasse sur les rochers de leur enceinte sacrée. Euhhh, tu veux dire que je vais être au menu de ce soir ? me demande Nounouille très inquiète et subitement moins fanfaronne. Je le redoute en effet, lui dis-je tout en essayant de me dépêtrer du grand guerrier costaud qui me renifle d’un peu trop près et commence à me tirer par les cheveux. Les intentions de monsieur Musclor me semblent on ne peut plus claires !! Nounouille, rapplique immédiatement, je saute sur ton dos et tu vas me faire la plus belle course de ta vie ! Nous devons sortir immédiatement de cette caverne ! Tiens, tu m’obéis de suite cette fois-ci ? Avant que nos hôtes aient le temps de réagir, nous déboulons comme un bolide hors de la grotte et nous précipitons vers la cachette de notre engin. La porte se referme et nous décollons, encore haletantes de cette aventure. Ouf, nous revoici à Vacheland ! Ici, au moins, les éleveurs sont des gentlemen.
Tiens, un souvenir de notre voyage est resté planté dans le hublot. Une belle pointe de sagaïe…Et bien, cela décorera notre grange. Bientôt, nous ouvrirons un musée : une dent de T.Rex, un silex affuté. Notre collection augmente petit à petit. Malgré cette visite mouvementée, Nounouille est heureuse et reste persuadée que la petite vache peinte sur les parois de la grotte de Lascaux est son portrait craché !
Après tout, qui sait ??
A bientôt pour une prochaine aventure.
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Le 15/10/2010 à 07:22:05Il était une fois @ par redac |
Les aventures extraordinaires de Nounouille |
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PREMIER VOYAGE
Broum Broum Broum, wizzz, wizzz, wizzz, sboing sboing sboing !! Hé bé, ça décoiffe ! Houlala !! J’ai mal au cœur gémit Nounouille. Oui moi aussi !! J’ai encore le tournis. Je suppose qu’il nous faut un temps d’adaptation pour ne plus éprouver ce syndrome du mal des transports… Bon on ferait mieux de sortir prendre l’air. J’ouvre la porte de la Brinouillemobil et ô délice, j’aspire goulûment une grande bouffée d’air pur, si pur que j’en suis enivrée…
En voyant Nounouille s’élancer gaiement dans une prairie à l’herbe luxuriante, je lui recommande de ne pas trop s’éloigner du véhicule. Après tout, nous ne savons pas encore où nous sommes arrivées !
Mais la belle insouciante n’a cure de mes avertissements et s’empiffre allègrement d’herbe grasse au vert si tendre. Scrounch, scrounch, me confie-t-elle, avec un sourire béat, jamais brouté quelque chose d’aussi délicieux ! A proximité, se fait entendre le bruit cristallin d’un ruisseau. Je m’agenouille et m’asperge le visage d’eau bien fraîche puis en boit plusieurs gorgées au creux de ma main. Je sais que l’eau est supposée être inodore et insipide mais celle-ci, je vous jure, pourrait faire partie des grands crus AOC ! Le soleil brille et, les yeux fermés, je savoure intensément cet instant de détente car le voyage a été assez éprouvant pour nos estomacs ainsi que pour nos muscles ! Je note sur mon petit carnet qu’il faudra revoir à la hausse le rembourrage de nos sièges…
Mais soudain, je perçois un tremblement de terre accompagné d’un bruit assourdissant ! Je saute sur mes deux pieds et, du coin de l’œil, j’aperçois Nounouille qui se dirige en trombe vers moi, l’œil dilatée par la peur. Puis nous voici envahies par une ombre gigantesque !! Nounouille tremble comme une feuille et je n’en mène pas plus large… Mais que se passe-t-il ? Nous percevons alors un souffle puissant et voyons débouler sans s’arrêter (heureusement) un animal monstrueusement énorme avec une tête dotée de trois cornes ! Maiiiis non ! Je rêve ! Nounouille, c’est toi qui as tripoté le compteur des dates ? Meuhhh, je crois qu’une secousse pendant le voyage m’a projetée contre la manette et mon sabot avant droit l’a en effet légèrement déplacé… Légèrement ??? Tu te moques là ? Sais-tu à quelle époque nous sommes ? Nous sommes remontées à 72 millions d’années environ avant notre ère ! Et la grosse bête cornue s’appelle un tricératops ! Certes, c’est un herbivore mais nous ne faisons pas le poids contre lui ! Ben dis donc murmure Nounouille admirative, c’est un sacré beau mâle ! Jamais vu autant de muscles et tout ça sans hormones… Hé, ce n’est pas le moment de jouer les midinettes ! On va retourner tout doucement vers l’appareil et rentrer daredare à VL. Tout en prononçant ces paroles, je me retourne et me trouve nez à nez avec un mufle aux proportions démesurées. Un corps énorme, un long cou, ah ben cette fois-ci, c’est un diplodocus, un des plus grands herbivores ayant vécu sur cette terre. Le géant nous regarde avec curiosité et vient renifler Nounouille qui, d’un coup, fait moins sa maligne ! Mais la brave bête n’a aucune intention belliqueuse et octroie à ma vache un magistral coup de langue ! La vache, pour une léchouille, ça c’est une léchouille !! A cause de sa petite taille, Nounouille lui fait penser à un bébé. Et elle nous explique que ses petits ont été dévorés par une bande de velociraptors, redoutables carnivores et chasseurs en bande et que cette prairie est leur terrain de chasse de prédilection… Charmante nouvelle ! Vu sa grande taille, j’allais lui demander si elle en apercevait dans les parages quand je fus interrompue par un cri abominable qui nous cloua toutes les trois sur place. Madame diplodocus se redressa et tout en prenant la fuite nous hurla ces paroles très encourageantes : Sauve qui peut ! Voici le tyrannosaurus rex !! Le plus grand et le plus féroce des prédateurs ! Mettez-vous à l’abri et bonne chance !
Bon crétacé ! Heu c’est assez ! (la peur me fait bafouiller…) Les hurlements se rapprochent…Je pousse sans ménagement Nounouille dans la machine, grimpe à mon tour, verrouille la porte et enclenche la manette des gaz sans même prendre le temps de boucler nos ceintures. Fouiiiiit ! C’était moins une : un terrifiant claquement de dents dans le vide se fit entendre… Quelques secousses plus tard, je me tourne vers Nounouille plus morte que vive… Ca va ma fille ? Un peu mieux, oui… Et bien voilà, tu as fait connaissance avec tes plus vieux ancêtres. Et bien, toujours séduite par ce petit paradis ? Alors, Nounouille, honteuse et confuse, jura(ssique) mais un peu tard qu’on ne l’y prendrait plus !
Et moi, je vous dis à bientôt pour une prochaine aventure !!
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Le 01/10/2010 à 08:37:42Il était une fois @ par redac |
Les aventures extraordinaires de Nounouille |
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Les soirées d’hiver sont longues…Nounouille et moi-même avons décidé de monter un atelier bricolage. Au départ, nous avons fabriqué un fauteuil pour mon fessier délicat et un nouveau râtelier pour accueillir la paille de Madame. Et puis, nous avons eu envie de voyager… Non ! Nous n’avons pas construit un wagon, ni une charrette. Notre besoin d’évasion était bien plus grand et notre projet bien plus ambitieux ! Après de nombreuses recherches et de non moins nombreux et savants calculs, le résultat tant attendu trônait dans la grange !! Quelle fierté ! Nous avions réussi ! Restait maintenant la pratique… Et là c’est la partie la plus délicate de l’opération !!
Hihi, je vous vois trépigner d’impatience et, déjà, je vous imagine en train d’essayer de jeter un œil à travers les planches de ma grange. Mais non, l’accès est totalement interdit à toute personne n’ayant pas participé au projet. Et puis, ça peut être dangereux de traîner autour de notre invention ! Dieu seul sait ce qui pourrait vous arriver si, par inadvertance (ou poussés par une curiosité maladive), vous actionniez un bouton ou une manette.
Bon, allez…On va faire ça en grandes pompes : Rendez-vous sur la place du village le dimanche à 11h00. Il y aura quelques discours suivis d’un vin d’honneur, Mr le Maire coupera le ruban et j’arracherai le drap qui couvre notre invention. Roulements de tambour….. Je vous dévoile notre secret !!! Nous avons fabriqué :
UNE MACHINE A VOYAGER DANS LE TEMPS !!!
Je suis une passionnée d’histoire et j’ai communiqué cet engouement à Nounouille. Désormais, elle veut tout savoir sur ses origines, sur la vie de ses ancêtres, leur évolution…
Nous voilà donc transformées toutes deux en aventurières !
Quand tous les travaux quotidiens de l’exploitation seront accomplis, nous grimperons dans notre engin spatio-temporel et à nous les grandes découvertes….
Nous avons tout prévu : provisions, boussole, carburant (Pelot, il va te manquer quelques tonneaux de gniole mais c’est un emprunt au nom de la science !)
Bien sûr, à chaque retour de nos voyages, vous aurez droit à un rapport détaillé de ce que nous aurons vécu…
Allez, il est l’heure d’embarquer !! A bientôt les amis (enfin j’espère !) Copilote Nounouille, attache ta ceinture, cale bien ton casque (hihi tu ressembles à une walkyrie ainsi!) Le compte à rebours commence : 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 Partez !!!!! Fouiiiiit…
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