OH LES VACHES !

(sur l’air de Oh les filles du groupe Au bonheur des Dames)

Je suis sorti avec Germaine

Dans le grand pré, on s’est assis

Quand je lui ai dit que je l’aime

Elle m’a dit qu’elle m’aimait aussi

Le lendemain, je lui donne une pomme

Elle me dit que tout est fini

Oh les vaches, oh les vaches

Elles me rendent marteau

Oh les vaches, oh les vaches

Je suis un pauvre taureau !

Je suis sorti avec Lili

Dans le champ du bas, on est allé

Et quand je broutais un pissenlit

Elle m’a prié de l’embrasser

Et comme j’suis un taureau poli

Je ne me suis pas fait prier…

Oh les vaches, oh les vaches

Elles me rendent marteau

Oh les vaches, oh les vaches

Je suis un pauvre taureau !

Je suis sorti avec Nounouille

Car elle ne m’a rien demandé

Je suis dingo de sa belle bouille

Et j’aime ses beaux yeux étonnés

J’aimerai toute ma vie Nounouille

Et rien ne pourra m’en empêcher…

Oh cette vache, oh cette vache

Elle me rendra marteau

Oh cette vache, oh cette vache

Moi je lui f’rai des p’tits veaux.

Bonjour ! Aujourd’hui, je vous propose de chanter et de danser ! Tous au Fest-Noz !! Rien de tel pour se mettre le cœur en joie…

La complainte de Julot

(ou Pelot la modo)

(sur l’air de la jument de Michao, connu également sous le titre le loup, le renard et la belette)

C’est dans dix ans je fermerai

J’vends des p’tits coups et du pinard fruité

C’est dans dix ans je fermerai

J’vends des p’tits coups et du pinard fruité

J’vends des p’tits coups, du pinard et de la piquette

J’vends des p’tits coups et du pinard fruité

J’vends des p’tits coups, du pinard et de la piquette

J’vends des p’tits coups et du pinard fruité

C’est dans neuf ans je fermerai

Pelot la modo a passé au troquet

Pelot la modo et son petit Mava

A passé au troquet et vidé tout le calva

Pelot la modo et son petit Mava

A passé au troquet et vidé tout le calva

L’hiver viendra les gars, l’hiver viendra

Pelot la modo, elle s’en repentira

L’hiver viendra les gars, l’hiver viendra

Pelot la modo, elle s’en repentira

C'est dans huit ans...
C'est dans sept ans...

C'est dans six ans...
C'est dans cinq ans...

C'est dans quatre ans...
C'est dans trois ans...

C'est dans deux ans...
C'est dans un an

Brijounette

Le printemps est tout proche… Les arbres fleurissent, les oiseaux gazouillent et font leurs nids, le soleil devient plus généreux et les jours s’allongent. A la ferme, les taureaux sont amoureux et deviennent fleur bleue…

Aux p’tites génisses (ou la complainte du taureau)

(sur l’air de : à toutes les filles de Didier Barbelivien)

Aux p’tites génisses que j’ai aimées avant

Qui sont devenues vaches maintenant

A leur prise de grammes

A leur joli vacarme

Je répondrai toujours présent

Aux p’tites génisses que j’ai aimées avant

Des cours de ferme jusqu’aux grands champs

Au tas de beau fumier

A leurs bidons de lait

Je répondrai toujours présent

Refrain

Elles broutaient, elles broutaient

En remuant leur jolie queue

Elles mâchaient, elles mâchaient

Avec un air très langoureux

Elles meuglaient, elles meuglaient

Que l’amour c’est toute une vie à deux

Elles avaient un mufle rose en forme de cœur

De grands yeux aux cils recourbés

Elles gravaient nos deux cœurs

Sur les piquets des grands prés

Elles dormaient comme on dort

Quand on a trop ruminé

En remuant leur jolie queue

Aux p’tites génisses que j’ai aimées avant

Qui sont devenues vaches maintenant

De leurs très gros soupirs

A leurs robes de cuir

Je répondrai toujours présent

Aux p’tites génisses que j’ai aimées avant

D’alpage, d’étable, en immenses champs

Aux ruisseaux traversés

Aux auges partagées

Je répondrai toujours présent

(Refrain)

En remuant leur jolie queue

(Refrain)

En remuant leur jolie queue

Aux p’tites génisses qu’on a aimées avant…

Brijounette

Bigophone-moi

(sur l’air de Téléphone moi de Nicole Croisille)

Je viens de faire le tour du hangar

Il n’y a plus rien, plus de céréales

Il y aura  pénurie de lait

Car Nounouille va me quitter

On va devoir se mettre au labeur

J’ai besoin d’entendre ta voix

Le fourrage me manque, aide-moi.

Bigophone-moi, appelle-moi et dis-moi

Que tu sèmes, que tu sèmes, que tu sèmes

Bigophone-moi, rassure-moi et dis-moi

Que tu sèmes, que tu sèmes, que tu sèmes

J’ai fait aussi le tour des prairies

Je ne peux pas y planter du riz

Mais bientôt ce sera le printemps

On pourra retourner aux champs

Mes silos vides, je suis aux abois

Pour subsister, je me tourne vers toi

J’ai besoin d’entendre ta voix

Le fourrage me manque, aide-moi.

Bigophone-moi, appelle-moi et dis-moi

Que tu sèmes, que tu sèmes, que tu sèmes

Bigophone-moi, rassure-moi et dis-moi

Que tu sèmes, que tu sèmes, que tu sèmes

Bigophone-moi, appelle-moi et dis-moi

Que tu sèmes, que tu sèmes, que tu sèmes

Bigophone-moi, rassure-moi et dis-moi

Que tu sèmes, que tu sèmes, que tu sèmes

Brijounette