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Le 02/03/2010 à 07:49:43
Les vacheries de Bribri @ par redac
Nounouille et les jeux olympiques
 

Et voilà les J.O. d’hiver sont finis. Nounouille s’est prise de passion pour les skieurs, bi athlètes, patineurs et autres sportifs ! En plus de ça, elle m’a tannée pour que je lui trouve une feuille d’érable !! Elle voulait savoir le goût que ça peut avoir…Je lui ai filé une cuillère de sirop…faute de mieux. Elle a de ces lubies parfois…

Pour prolonger un peu cette période sportive et aussi (et surtout) pour rigoler, Nounouille et moi-même proclamons officiellement l’ouverture des jeux olympiques de Vacheland ! Elle n’était pas peu fière, la belle, de porter le flambeau et d’allumer la grande vasque. Et je peux vous confier que j’ai écrasé discrètement une grosse larme d’émotion… Qu’elle était belle ma Nounouille en cet instant solennel !

 

Voici maintenant le compte-rendu des épreuves :

 

Une des courses les plus appréciées car la plus dangereuse a eu lieu ce matin de bonne heure. Il s’agit du combiné spécial modo, avec bazookage debout et couché et zonzonnage. Insé fait un bon départ, talonné par Pelotdelaine et Mavachalay. Pelot rate deux cibles et se voit donc infliger deux tournées de pénalité chez Julot…Mais la petite dame a un moral d’acier et engloutit sans sourciller les quelques verres de gniole. La voilà hardiment repartie et elle dépasse Insé qui s’est empêtré dans sa cape et tombe tête la première dans une botte de foin. Quel dommage ! Mava, lui, perd du temps à faire causette avec toutes les éleveuses. Il se reprend quand il voit s’approcher dangereusement le petit Lorenzo. Pendant ce temps-là, Pelot fait un sans faute au tir couché (elle s’est beaucoup entraînée ces derniers temps) et ô merveille, elle franchit la ligne d’arrivée !!  Ohhhh c’est gagnéééé !! Elle est championne olympique ! Tssst, Messieurs, vous avez encore du pain sur la planche pour l’égaler !!

 

Autre épreuve reine de ces jeux vachelandais, la fréquentation du troquet ! Les favoris sont Drucila, Wonkawilly, Manech et Pitchdevolta. Notre petite Dru boit deux cafés sans renverser une goutte mais va ensuite faire du hors piste du côté du forum. Elle est disqualifiée… Manech semble bien partie mais que se passe t-il ? Rhoo là voilà déconnectée. Son entraîneur aurait pu lui offrir du matériel de meilleure qualité tout de même !! Pitch reste le dernier espoir féminin pour cette épreuve mais hélas la voilà qui déclare forfait devant son verre de lait-fraise ! Wonka, quand à lui, descend avec brio les dix coupes de champagne servies par Julot ! Les bulles sont bonnes et le voici grimpé sur le comptoir pour recevoir sa médaille de zinc euhhh  d’or !! Quelle classe ce champion !!! Bravo….

 

Autre épreuve très attendue des vachelandais affamés et gourmands : le petit déjeuner en catégorie amis au forum ! Les concurrents sont notés sur deux critères : la qualité et la quantité ! Il va sans dire que tous ceux qui ont oublié les figures imposées à savoir la rico, le journal et le brutal de Mamie ont été éliminés…

Le résultat est sans surprise : Boubatom monte sur la plus haute marche du podium. Elle nous a servi un petit déjeuner dont elle seule a le secret : boissons chaudes à volonté, crêpes, miel, jolie nappe, décor floral et feu de cheminée. C’est vraiment la reine en ce domaine…

Tebeurland avec ses macarons, ses huitres et son vin blanc se voit décerner la médaille d’argent. Bravo la petite squaw !

Enfin, troisièmes ex aequo, Dvilf et Patou pour leurs beaux efforts constatés ces derniers temps.

 

Nous avons eu droit également à une belle démonstration d’une nouvelle épreuve qui sera officialisée aux prochains jeux : on la nomme la spéciale « tête en l’air » ! Drucila nous a fait une très jolie présentation avec plusieurs prouesses impressionnantes mais celle qui nous a tous époustouflés est sans conteste notre charmante Portugaise, Meles. Un brillant avenir s’ouvre à elle, j’en suis certaine !!

 

Ainsi s’achèvent les premiers J.O de Vacheland !! Que de souvenirs mémorables !! Surtout, n’oubliez pas avant de partir de vous acheter la peluche mascotte « Nounouille » qui se tortille et rigole quand on la chatouille !

 

Gros bisous et gros câlins,

Brijounette



Le 16/02/2010 à 08:05:37
Les vacheries de Bribri @ par redac
Nounouille est jalouse !

C’est bizarre… Depuis quelques semaines, je sens comme un malaise entre Nounouille et moi. Plus de joyeux et  retentissant meuh à mon arrivée ! Plus de coup de tête amical ou de léchouille affectueuse… Mais que se passe t-il ? Me ferait-elle une déprime ?

 

Ne pouvant supporter plus longtemps cette tension, je me lance à l’eau :

- Dis-moi, Nounouille, t’aurais-je blessée sans le savoir ? Tu n’es plus la même… Parle-moi, s’il te plaît ! Nous sommes amies, non ?

Alors, tout en mâchouillant tristement l’herbe que je lui donne chaque jour, elle se tourne vers moi en poussant un gros soupir :

- Amies ? Je le croyais en effet… Mais tu m’as délaissée ! Tu passes tout ton temps libre avec tes troupeaux en transhumance ! Et ça t’amuse en plus ! Je le vois bien quand tu arrives dans mon étable, tu as encore plein d’étoiles qui brillent dans tes yeux ! Moi je reste prisonnière entre ces quatre murs… Même mes veaux ont le droit de partir à la découverte du monde et d’aller se régaler dans les champs de violettes, coquelicots, pissenlits et pâquerettes…Et tout ça en musique par-dessus le marché ! Moi, ça fait des mois que j’avale tes sacs de tournesol et ta botte d’herbe insipide qui a poussé au milieu de l’orge… Alors, ne me demande pas en plus d’avoir l’air réjoui ! Je broie du noir à force de ruminer toutes ces sombres pensées…

 

Aïe ! J’avais vu juste ! Nounouille me boude ! Et j’avoue qu’elle n’a pas tout à fait tort… Que faire pour lui rendre son beau sourire et sa bonne humeur ? Quelques pitreries ne suffiront pas cette fois-ci à rattraper ma bévue…Je dois à tout prix lui faire plaisir…

 

- Ecoute ma Nounouille, c’est vrai, je t’ai négligée et j’en suis vraiment désolée… Tu veux que je t’apporte une brouette pleine de violettes ?

Je vois alors une lueur de gourmandise s’allumer au fond de ses yeux…

- Et des coquelicots, tu peux m’en apporter aussi ?

- Bien sûr ! Tout ce que tu voudras ! Je ferai mon possible pour que tu me pardonnes ! Tiens je vais même chercher dans mes tiroirs mon vieil harmonica pour te jouer des airs entraînants de country. Et puis, d’ailleurs, pourquoi se cantonner aux fleurs ? Je vais faire pousser un champ de fraises et tu me donneras du lait-fraise !! Miam !! Tu seras la seule à faire ça ! OK ?

Et nous voici parties toutes deux dans un grand délire…

- Tu crois que si tu me donnes du chocolat noir avec des noisettes et du blé, je fabriquerai  des barres chocolatées pour le goûter ?

- Hi hi, et si je te sers une cafetière pleine, j’aurais droit à un cappuccino crémeux ??

 

De bêtise en bêtise, d’idées farfelues en idées loufoques, nous voici toutes les deux prises d’un grand fou rire ! Nous nous roulons dans la paille, séchons quelques larmes et finissons par nous faire un gros câlin affectueux pour sceller notre réconciliation. Dans le fond, Nounouille a raison : l’amitié, ça se cultive, ça s’entretient par des petits riens, des petites attentions et des jolies surprises !

 

A vous tous, gros bisous et gros câlins

Brijounette

 



Le 02/02/2010 à 09:31:10
Les vacheries de Bribri @ par redac
Parce que tu le vaux bien...
 

Pour distraire Nounouille de ses soucis quotidiens (et vous par la même occasion !), j’aime lui raconter des histoires. Cette fois-ci, je me suis inspirée du mot « veau » et je suis partie explorer tous les mots (enfin pas tous quand même !) comportant ce son-là…

 

Il était une fois un vaurien qui était toujours par monts et par vaux. Il était vêtu de vieilles nippes ravaudées un nombre incalculable de fois. Il vivait de rapines. Ses proies préférées étaient les volailles bien dodues qu’il chapardait dans les fermes, la nuit venue.  Il les plumait, les faisait rôtir sur un feu de bois puis les dévorait à pleines dents. Il écuma ainsi toutes les basses-cours de Vaux en Velin, Vaucresson, Vaux le Vicomte, Vaunaveys, Vaujany, des Vosges, du Vaucluse et même du canton de Vaud chez nos voisins suisses !

 

Parvenu à Vaugirard, il tomba en extase devant une charcuterie. Pour une fois, il ne lorgnait pas sur l’étal… Non, il fut foudroyé par la beauté de la fille du commerçant. Celle-ci se prénommait Yvonne. L’amour le brûlait comme la lave du volcan…et à la simple vue de sa bien-aimée, il lui semblait recevoir des décharges de 100 000 volts. Lui, si taciturne de nature, devint volubile et son vocabulaire vantait tous les charmes de la belle. Les volants de ses jupons l’affolaient et il s’imaginait avec volupté embrasser voracement la demoiselle…Il cueillit un bouquet de volubilis et de pavots et voulut lui offrir. Hélas ! La friponne était volage et il avait de nombreux rivaux qui avaient déjà jeté leur dévolu sur la jeune fille et s’octroyaient des privautés qui auraient fait rougir les dévots. Tout n’était que marivaudage et vaudeville !

 

Alors le chagrin le terrassa et il trouva refuge dans un caveau. Là, il tomba sur une réserve impressionnante de bouteilles de vodka, une boisson très en vogue depuis quelques temps.

Sans volonté pour résister à la tentation, il but plus que de raison.  On le trouva le lendemain matin inanimé dans le caniveau, vautré dans son vomi…Il fut réveillé à grands coups de seaux d’eau glacée et dut fuir sous les quolibets.

 

Mortifié, la colère supplanta sa tristesse et il décida de se venger. Tel un vautour, il guetta ses proies et leur administra de belles volées de bois vert. Ceci fait, il chaparda un long chapelet de godiveaux. Le charcutier qui ouvrait ses volets à ce moment précis se mit à vociférer. « Au voleur, au voleur ! » Aussitôt, le prévôt alerté lui mit la main au collet encouragé par les bravos des victimes et le conduisit dans une prison aux hautes murailles dont on devait la construction au marquis de  Vauban.

 

Au tribunal, son avocat, un certain Vautrin, tenta en vain de faire honneur à sa vocation mais il défendait là  une cause perdue. Il essaya cependant cette plaidoirie : «Votre honneur, messieurs les jurés, ce pauvre homme est une victime !! La dulcinée a sûrement dû avoir recours à des pratiques vaudous pour l’ensorceler et lui ramollir le cerveau ! » Mais le juge ne voyait pas l’affaire de cette façon et il s’adressa bien sévèrement à l’accusé : « Depuis trop longtemps, votre vie part à vau l’eau. Vos agissements scandaleux ne méritent qu’une seule sentence : les travaux forcés à perpétuité ! » Bien évidemment, le jury vota volontiers pour cette sanction pénale.

 

Mais notre bonhomme, révolté, s’empara du revolver d’un garde et, sous la menace de cette arme, prit la poudre d’escampette en sautant par la fenêtre. Après cette belle voltige digne d’un numéro de cirque, il se volatilisa.  Il partit au diable vauvert et ne fit plus jamais entendre parler de lui…

 

Et voilà !! Bon alors admettez : un petit tour dans un dictionnaire, ça vaut le coup pas vrai ??

C’est une mine d’or que je n’ai pas finie d’exploiter, croyez moi !!

 

Gros bisous et gros câlins

Brijounette



Le 19/01/2010 à 09:25:57
Les vacheries de Bribri @ par redac
Lettre à Nounouille

Nounouille a reçu une longue bafouille de la part d’une copine rencontrée pendant les vacances à La Mouille dans le Jura. Celle-ci lui raconte une drôle d’histoire…

 

Ma chère Nounouille,

 

Il faut que je te fasse part de la dernière embrouille à laquelle je me suis retrouvée  mêlée…

Alors qu’un soir, Germaine, ma fermière, tranquille, filait sa quenouille, une fripouille et une arsouille en vadrouille surgirent brutalement dans la maison tout en vociférant :

« Ne bouge pas  pendant qu’on fouille ton logis ! »

Et voilà que l’un farfouille et l’autre gratouille dans tous les coins ! Ils ont beau chercher : pas de magot ! Le plus costaud, furieux de se retrouver bredouille, menace la pauvre femme :

« Prépare-nous de la tambouille et grouille-toi ! J’ai l’estomac qui gargouille !»

La pauvre Germaine, morte de trouille, leur sert des nouilles avec un restant de ratatouille, des cuisses de grenouilles et une grosse part de gâteau à la citrouille.

Une fois rassasiés, les deux sinistres personnages menacent d’un ton féroce :

« Pas un mot à quiconque, sinon on te zigouille avec ce vieux couteau couvert de rouille et on fera disparaître ta dépouille ! »

 

 « Ouille ouille ouille ! » commente Nounouille en interrompant sa lecture et en faisant une drôle de bouille.  « Elles sont tombées sur les rois de la magouille ! »

« Vite dépêche-toi de reprendre la lecture car ça grouille de détails » la presse-je.

 

« Bon, il faut qu’on brouille les pistes » dit le petit futé. « Prends ces morceaux de houille et approche que je te barbouille de noir. » Aussitôt dit, aussitôt fait et les voici qui s’évanouissent dans la profondeur  de la nuit.

Le lendemain matin,  Germaine héla la patrouille qui passait non loin de chez elle.  Pendant qu’elle raconte sa mésaventure nocturne, le chef  mâchouille son crayon, mouille la mine et enfin gribouille quelques mots sur son carnet.

Depuis cette mésaventure, un mois s’est écoulé et aucune nouvelle de la maréchaussée. Germaine pense que quelque chose cafouille dans l’enquête. Aussi bien,  ce niquedouille de chef a cru que je lui racontais des carabistouilles ! Ah mais, ils  ne vont pas me prendre longtemps pour une andouille !! Elle est bien décidée à aller leur chanter pouilles…

 

Heureusement, son voisin, un certain Jacquouille la débrouille vint à son secours. Dans sa jeunesse, il a vécu à Houilles en Yvelines où il exerçait le métier de serrurier.  Il lui bidouille une porte bien solide avec des grosses serrures. De plus, il lui offre un vieux fusil de chasse avec un stock impressionnant de douilles. Et depuis, la Germaine, tous les soirs, se verrouille à double tour.

 

Voilà ma Nounouille, je termine cette bafouille en te faisant une grosse léchouille !

 

Hé bé, heureusement à Vacheland, on ne craint rien !! Et pour dérider ma Nounouille chérie, je lui fais plein de chatouilles.

Quand à vous mes amis, je vous fais des tas de papouilles et vous bisouille !

 

Brijounouille euh v’la que je bafouille, Brijounette